Paul Petit et Anthony Boursaud, dans la course aux titres

Chaque année, le Conseil départemental apporte son soutien aux sportifs de haut niveau. A travers leur sport, ils véhiculent une image dynamique de la Creuse, et font rayonner le département bien au-delà de ses limites. Parmi eux, Anthony Boursaud et Paul Petit, deux étoiles montantes du sport mécanique.

Ils sont jeunes, ils sont Creusois et ils ont le dessein de devenir deux grands champions en sport mécanique. L’un défie les dunes de sable et les paysages montagneux au guidon de sa moto, l’autre arpente les plus grands circuits automobiles. A 24 et 26 ans, Anthony Boursaud et Paul Petit sont l’avenir du sport mécanique français. Pour les aider dans leur carrière respective, le Conseil départemental apporte son soutien à ces jeunes Creusois, à l’avenir prometteur.
« Ces jeunes sportifs mettent en valeur notre département », reconnaît Laurent Daulny, Vice-Président en charge des Sports. « Il était logique pour nous de les soutenir  ».

Anthony Boursaud : Objectif Dakar 2020  

Remis de sa blessure qui l’avait contraint à abandonner la course à l’avant dernière étape du Dakar 2019, Anthony Boursaud est prêt à écrire un nouveau chapitre de sa carrière, mais cette fois-ci, en Arabie Saoudite. Le 5 janvier prochain, il endossera le numéro 61 (le même que l’année dernière) au départ de la course. 8 000 kilomètres entre routes sinueuses, montagneuses et désert de sable. Un nouveau challenge, après une saison compliquée. « Mon abandon a été dur à accepter », reconnaît le pilote. « J’ai connu des moments compliqués, avec des remises en question. Je suis rentré le 16 janvier, et j’ai été opéré le 25 ». S’en est suivi un long chemin vers la rééducation. « Je n’ai repris la moto qu’en septembre ».
Une préparation physique et quelques entraînements plus tard, Anthony Boursaud est fin prêt pour relever ce nouveau défi, avec l’appréhension en moins. « Comme j’ai déjà participé au Dakar l’année dernière, je sais à quoi m’attendre. Le seul bémol, c’est que la course se déroulera en hiver. La journée, les températures oscilleront entre 15°C et 20°C, tandis que la nuit, elles seront dans le négatif, ce qui s’annonce être plus compliqué  ».
L’objectif de cette année : « finir la course », ironise le pilote, avant de poursuivre : « j’aimerais bien rentrer dans les 20 premiers ». (Il a abandonné la course alors qu’il pointait à la 23e place n.d.l.r).
Un objectif bien dans sa tête et le souvenir de sa blessure loin derrière : « Il ne faut pas y penser. Je vais me concentrer à la course et ne pas penser au pire ».
Si le pilote sera appliqué sur sa course, il pourra compter en France sur le soutien indéfectible de ses fidèles supporters, à son plus grand étonnement. « L’année dernière, avec le manque de connexion, on ne voyait pas sur place tous les messages. Je ne m’attendais pas à avoir autant de soutien  », s’étonne le sportif.

Paul Petit : Les 24h du Mans dans le viseur

A 26 ans, Paul Petit suit les traces de son père Pierre, champion de France de Formule 3 et habitué des 24h du Mans dans les années 80. Tombé dans le sport automobile dès son plus jeune âge, le jeune pilote a fait de sa passion, sa profession. « J’ai la compétition dans le sang », affirme Paul Petit. « J’ai découvert ce sport à travers la carrière de mon père ». Aujourd’hui âgé de 26 ans, Paul Petit s’est consacré à sa passion vers ses 17 ans, avant de connaître une ascension fulgurante. D’abord en Formule 4 puis en VdeV, le pilote, professionnel depuis 2016, enchaîne les podiums. Vice-champion d’Europe LMP3 en 2016, Vice-Champion d’Europe en LMP2, le pilote a relevé un nouveau défi cette année en rejoignant l’univers Blancpain GT Series Endurance, au volant d’une audi R8.

Pur produit creusois, Paul Petit a grandi, fait ses études, et a appris à conduire en Creuse. Aujourd’hui, c’est sur les circuits les plus mythiques du monde que le pilote vit sa passion. « J’ai la chance de pratiquer un super sport et de vivre de ma passion », reconnaît Paul Petit. De Spa-Francorchamps à Imola, de Silverstone à celui de Castellet dont il a gagné à plusieurs reprises les 4 heures, le pilote a fait de l’endurance sa spécialité. « En endurance, les sensations de pilotage sont extraordinaires », affirme le sportif qui ne regrette pas d’avoir pris cette voie. 

En compétiteur aguerri, Paul Petit ne compte pas s’arrête en si bon chemin et espère remporter le maximum de titres : « J’ai la compétition dans le sang. J’aime la rivalité, j’aime l’adversité. J’ai de beaux défis qui m’attendent, et j’espère ramener de beaux titres ». S’il reconnaît que la Formule 1 n’est pas forcément un objectif, il espère un jour, prendre le départ de la célèbre course des 24h du Mans.

Publiée le 18 novembre 2019
 
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